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Vol: Une dame de ménage recherchée pour vol de trente millions de F CFA chez son employeur


Voleuse

Une dame de ménage recherchée pour vol de trente millions de F CFA chez son employeur

JEANNE Conseiga, la vingtaine, Burkinabè, dame de ménage chez un particulier, est actuellement recherchée par la justice gabonaise. Motit: elle aurait volé une somme de trente millions de F CFA à son employeur, un haut fonctionnaire à la retraite, avec la complicité de deux de ses compatriotes, Karim Niaone et Abass Niaone.

Ses deux acolytes, a indiqué une source autorisée, étaient gardiens respectivement du domicile de son employeur et d’une maison voisine en construction, appartenant à membre du gouvernement. Les deux hommes, a indiqué la source, sont également introuvables depuis le jour du vol.
Jeanne Conseiga, a-t-on appris, travaillait chez un ancien membre de corps constitué. Son travail lui permettait d’avoir accès à toutes les pièces de la maison, en présence comme en absence des maîtres des lieux. C’est ainsi, a confié la source, qu’elle s’est introduite dernièrement dans la chambre de son employeur.
Avant de sortir de sa maison, a avancé la source, le haut fonctionnaire à la retraite avait laissé une somme de trente millions de F CFA dans sa chambre. La somme, a précisé la source, était destinée à l’achat des matériaux de construction en Chine, où l’ancien membre du corps constitué s’apprêtait à se rendre. Mais la dame de ménage aurait mis le grappin sur ces fonds, avant de s’évanouir dans la nature en même temps que ses deux supposés complices.
A son retour à la maison, a renchéri la source, l’employeur n’y a plus trouvé ses deux employés. Toute chose qui l’a intrigué. « Quand je suis arrivé au portail, le gardien n’était pas là. J’ai beau klaxonner. En vain. Je suis descendu moi-même ouvrir le portail », a déclaré la victime, relevant que la dame Jeanne Conseiga et Karim Niaone étaient restés les seules personnes dans la maison.
Après la disparition de l’argent, l’ancien membre de corps constitué a déposé une plainte à la Police judiciaire ( PJ) pour tenter de retrouver les fugitifs. Mais les enquêteurs peinent à retrouver les traces de la dame de ménage et des deux gardiens. Seraient-ils encore sur le territoire gabonais ? C’est la question qui taraudent les esprits au domicile de la victime.

 

UOB: Le calme avant la tempête…


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Depuis quelques jours, il se murmure, au sein du campus universitaire de l’UOB, un prochain soulèvement. 2 aspects importants:

Le premier aspect concerne les bourses d’études et le fonds qui a été versé aux étudiants dit « agés », c’est à dire frappés par la limite d’âge. En effet, la plupart des étudiants, sinon la majorité des étudiants boursiers n’ont pas encore perçu leurs bourses d’études. Cette situation est due au fait que les différents départements n’ont pas encore transmis les procès verbaux des délibérations des examens à l’Agence Nationale des Bourses du Gabon. Seuls les nouveaux étudiants boursiers et quelques rares anciens ont déjà perçu leurs bourses. On enregistre également des grincements de dents à ce niveau car les étudiants constatent que le montant, ordinairement attribué chaque début d’année pour le compte du trousseau scolaire (90.000 Fcfa), n’a pas été versé. De plus, les étudiants ayant bénéficié du fonds de soutien l’an dernier s’interrogent eux-aussi. Vu que ce fonds a été mis en place pour 2 ans et au regard de nouvelles dispositions de l’ANBG, auront-ils de nouveau droit à ce fonds cette année??

Le second aspect est d’ordre académique et concerne principalement la Faculté de Droit et des Sciences Économiques. En effet, cette faculté est loin de clôturer l’année académique 2011-2012. A l’heure actuelle, certaines classes composent encore pour le compte le premier semestre, à ce rythme on doute que les résultats finaux soient disponibles avant le 1er Janvier 2013… Pourquoi cette lenteur, pourquoi ce retard? Le doyen et ses vices-doyens n’ont pas pu répondre à ces interrogations, cela présage un certain conflit d’autorité entre le département de Droit et celui de Sciences Économiques. Un autre problème risque de soulever les étudiants si rien n’est fait. C’est celui des étudiants ayant validé le Master 1 droit privé et qui, en toute logique, doivent intégrer un Master 2. Mais, il se trouve que le département Droit Privé, qui pourtant dispose de 3 Masters 2, ne pourra pas recevoir tous les étudiants ayant validé le Master 1 car les responsables de ces Masters (surtout ceux de Droit Privé Fondamental et Droit et Fiscalité de l’entreprise) veulent des effectifs réduits à 20 étudiants par salle et  sachant que l’autre Master 2 (Pratiques du Contentieux) a débuté les cours  et fermé ses inscriptions depuis le mois d’Octobre.

Les étudiants s’interrogent: Le Master 1 n’étant pas un diplôme, que devront-ils faire s’ils ne sont pas retenus dans les 2 Masters disponibles mais dont les effectifs sont réduits?? En outre, le renouvellement et l’attribution de la bourse étant également conditionnés par une inscription, dans le cas d’espèce, en Master 2, ces étudiants devront-ils subir les affres du chomage, de la galère, de l’inactivité du simple fait que certains enseignants ne veulent pas les enseigner. Face à cette situation, les étudiants ont promis déposer les dossiers, conformément aux différents appels à candidature, ils aviseront, à leur manière, s’ils constatent que les évènements tournent en leur défaveur..

Moudounga ohohohoh!!!!

UN CŒUR DÉCOUVERT À LA PLAGE DU LYCÉE MBA….!


 

 

 

 

 

 

Un cœur assimilé à celui d’un humain a été découvert, samedi en fin de matinée, à la plage du Lycée Léon Mba, à Libreville.
L’organe saignant gisait au sol, à côté d’un béret militaire vert. Il a été découvert par une jeune femme qui faisait du sport. Elle a aussitôt alerté les agents commis à la sécurisation du périmètre.
Dans la foulée, un homme qui

a tenté de dissimuler le cœur a été interpellé par la Police judiciaire (PJ).
Dans le sac qu’il transportait, les enquêteurs ont découvert des armes blanches et deux autres bérets militaires.
Le procureur de Libreville, Sidonie-Flore Ouwé, ses adjoints Armel Boulé et Steeve Ndong se sont rendus sur les lieux. Ils ont ouvert une information judiciaire pour démêler les fils de l’écheveau.
Dans ce schéma, un médecin légiste, le Dr Pemba, a été mis à contribution pour déterminer s’il s’agit d’un cœur humain ou de celui d’un animal.
Plusieurs traces de sang ont été retrouvées dans le périmètre de la scabreuse découverte. La Police scientifique n’étant pas encore opérationnelle, a-t-on estimé, il sera difficile de déterminer s’il s’agit du sang humain ou pas.
Cette découverte n’est cependant pas dénuée d’arrière-pensées. D’aucuns pensent, en effet, qu’il s’agit d’un cœur humain prélevé par des trafiquants d’organes humains qui sévissent à travers le pays.

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Session criminelle: Les accusés à la barre à partir de Jeudi 06 décembre


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LA première session criminelle de l’année judiciaire 2012-2013 de la Cour d’appel judiciaire de Libreville – qui a également compétence sur Lambaréné et Oyem – débute, ce matin, au palais de justice.

Deux mois durant, magistrats professionnels et accesseurs jugeront cent-vingt quatre accusés des infractions les plus graves. Selon l’avocat général de la Cour d’appel judiciaire de Libreville, Eddy Minang, quatre-vingt douze affaires seraient inscrites au rôle de cette session criminelle, qui est une exigence légale et une formalité substantielle prescrite par l’article 204 du code de procédure pénale.
Les dossiers enrôlés, a-t-il précisé lors de l’audience de tirage au sort tenue la semaine dernière, comprennent quarante et une affaires de vols à mains armés ou avec des violences sur les personnes dont 1 tentative de vol à mains armées et trois complicités de vols à mains armées, trente affaires relatives au viol sur mineure de moins de 15 ans dont deux tentatives de viol sur mineure de moins de 15 ans, deux viols en réunion, un viol commis par un père sur sa fille et un viol sur une mineure de quatre ans.
De plus, la Cour d’appel judiciaire de Libreville aura à juger dix-sept crimes de sang dont dix affaires de coups mortels, six affaires de meurtre et une affaire d’assassinat, dix-neuf affaires d’association de malfaiteurs, deux affaires d’incendie volontaire des maisons habitées, un empoisonnement, une contrefaçon des sceaux de l’État, entêtes et imprimés officiels, faux en écriture publique, une affaire relative à la détention illégale et à l’émission de faux billets de banque ainsi qu’une affaire d’importation de cannabis sur le territoire national.
En sus de ces crimes, d’autres affaires se rapportant à des délits subséquents sont au menu de cette nouvelle session criminelle. Il s’agit, a avancé M. Minang, de trois affaires de détention illégale d’arme à feu, deux affaires d’évasion, trois affaires de détournement et d’enlèvement de mineures. Les auteurs de ces faits, a-t-il prévenu, encourent des peines aussi graves telle que la réclusion criminelle à perpétuité.
Lors de l’audience de tirage au sort, l’avocat général de la Cour d’appel judiciaire de Libreville avait d’ailleurs préconisé la fermeté pour réduire la criminalité qui a pris des propositions inquiétantes dans notre pays. « Si les faits sont avérés et établis, l’auteur doit payer sa dette à l’égard de la société. Soyez fermes et rigoureux. La peur doit changer de camp », avait-il lancé, appelant les assesseurs à ne pas rendre des décisions de complaisance et à ne pas se laisser influencer par qui que ce soit.
La Cour criminelle est la juridiction qui juge les infractions les plus graves. Elle est composée de trois magistrats et de quatre assesseurs de plus de quarante ans, représentant le peuple au nom duquel la justice est rendue. Ces derniers sont choisis lors d’une audience de tirage au sort, supervisée par un huissier audiencier, qui soumet ensuite le choix des urnes aux accusés. Conformément à la loi, ceux-ci ont le droit de récuser le choix à trois reprises. Ces cartouches épuises, les assesseurs leur sont imposés.

Un homme porté disparu près de Lambaréné…


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FRANÇOIS Nkoghe Ewore, Gabonais, la soixantaine, est porté disparu depuis le 1 er novembre à Medang-Nkoghé, regroupement de villages situés à trente kilomètres de Lambaréné, le chef-lieu de la province du Moyen-Ogooué.

Selon une source judiciaire, le sexagénaire aurait disparu nuitamment lorsqu’il tentait de regagner son domicile, situé aux confins de Medang-Nkoghe, au bord de l’Ogooué. Ce jour-là, a indiqué la source, il s’était déplacé avec son neveu, Jacques Eyeghe, pour aller passer la journée à l’autre bout du village, au bord de la Nationale 1.
Les deux hommes, a avancé la source, avaient siroté du vin jusqu’à la tombée de la nuit, avant de décider de regagner leur domicile au bord de l’Ogooué. Jacques Eyeghe, a précisé la source, avait précédé son oncle. Mais il n’était arrivé chez lui que le lendemain matin. « Il est tombé à mi-chemin sous l’effet de l’alcool. Des voisins l’ont soulevé et mis dans une chambre pour passer la nuit », a expliqué le chef de village Medang-Nkoghé, Théodore Nzoghe.
François Nkoghe Ewore avait emboîté le pas à son neveu. Mais il n’est arrivé à destination. Sa pirogue a disparu du quai. Seule la pagaie a été retrouvée à l’endroit où il l’avait cachée, la veille, en même temps que celle de Jacques Eyeghe, qui s’était étonné de ne pas le trouver à la maison lorsqu’il est rentré le lendemain matin. « C’est quand son neveu est arrivé le matin à la maison qu’on a découvert que Jacques Eyeghe n’était pas arrivé à destination », a renchéri le chef du village.
La question que tout le monde se pose à Medang-Nkoghe est celle de savoir où est passé le sexagénaire. Devant sa disparition inquiétante, sa famille a saisi les autorités judiciaires de Lambaréné. L’antenne locale de la Police judiciaire ( PJ) a aussitôt ouvert une enquête. C’est ainsi qu’elle a procédé à l’interpellation de trois individus suspects parmi lesquels un homme qui avait rallié Port-Gentil après la disparition de Jacques Eyeghe.
Les trois suspects, actuellement gardés à vue à Lambaréné, nient jusque-là toute implication dans la disparition du sexagénaire. Pourtant, les enquêteurs n’excluent pas la thèse d’un assassinat. Le disparu, a supposé une source proche de l’enquête, a été pris à partie par des individus, qui auraient ensuite fait disparaître son corps, en même temps que sa pirogue. « S’il avait pris son embarcation, pour rentrer chez lui, on n’aurait pas retrouvé la pagaie au même endroit où il l’avait cachée », a estimé un enquêteur.
La famille du disparu, aidée par des voisins et les enquêteurs, a beau ratisser tous les environs de Medang-Nkoghé mais le sexagénaire et sa pirogue demeurent introuvables. D’où évidemment les hypothèses les plus folles avancées sur la disparition du villageois. Nombre de riverains soutiennent que ce dernier a été tué puis jeté dans l’Ogooué ou enseveli à la hâte.

Bonne nouvelle pour les étudiants des universités du Gabon…!!!


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Selon le contrat liant la Société Sodexo au Ministère de l’Éducation Nationale et de l’Enseignement Supérieur, les conditions de restauration, la qualité des menus  et des prestations seront dans l’intérêt exclusif de l’étudiant. La Société Sodexo, spécialisée dans la restauration et opérant dans certaines grandes entreprises du Gabon, a ainsi mesuré les attentes de l’ensemble des étudiants et du Ministre et a, de ce fait, procédé par l’aménagement des différents espaces (les restaurants universitaires) sur lesquels elle va opérer.

Aussi, au regard d’une certaine inquiétude qui grandissait au fil des jours, inquiétude de la part des étudiants qui est relative aux couts des repas, la Société Sodexo a garanti aux autorités ministérielles que le prix des repas ne sera pas augmenté malgré la qualité des menus et prestations qui seront offerts. C’est dans cette optique que la Société Sodexo a proposé la grille suivante:

Matin (de 6h à 7h59) : Petit-déjeuner     Prix du ticket: 100 fcfa

Midi (de 11h30 à 14h30) : Déjeuner        Prix du ticket: 150 fcfa

Soir (de 18h à 20h30) : Diner                   Prix du ticket: 150 fcfa.

En attendant de voir la composition réelle des menus et le jour de l’ouverture, les étudiants peuvent déjà se frotter les mains….

« Biens mal acquis » au Gabon : la liste s’élargit hors du giron familial des Bongo


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André Mba Obame, Paulette Missambo, Pierre Claver Maganga Moussavou, Jean Eyéghé Ndong, Jean-François Ntoutoume Emane et Chantal Myboto, vont-ils finalement être eux-aussi indexés pour des « biens mal acquis » recensés en France ? C’est ce que souhaite en tout cas Anne Marie Dworaczek-Bendome, une citoyenne gabonaise qui a saisi à cet effet les hautes autorités françaises, notamment François Hollande.

 

Internaute bien connue des Gabonais, Anne Marie Dworaczek-Bendome qui se présente sur son site, dworaczek-bendome.org, comme une femme gabonaise issue de la société civile, engagée dans le domaine humanitaire et participant «au sein de la diaspora gabonaise à une constante remise en question sur le Gabon afin de défendre les populations gabonaises», vient d’inscrire son nom dans l’affaire des biens mal acquis. Sa démarche est cependant une première : elle vise l’élargissement des poursuites judiciaires à d’autres hommes politiques gabonais.

Le 30 novembre 2012, en effet, Anne Marie Dworaczek-Bendome a adressé une correspondance à François Hollande, président de la France, à Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères et européennes, à Christiane Taubira, ministre français de la Justice et des Libertés, Garde des Sceaux, et à Elisabeth Guigou, présidente de la Commission des Affaires étrangères à l’Assemblée nationale française.

La correspondance au président français donne le ton général de cette action. Se plaçant dans le sillon des actions menées par les associations CCFD-Terre solidaire, Sherpa France, Survie France ou Transparence International France, Mme Dworaczek-Bendome interroge : «après avoir constaté le silence sur certains avoirs immobiliers en France de hauts dignitaire gabonais autres que le président Omar Bongo Ondimba et sa famille, y’aurait-il en France «des mauvais biens mal acquis» et «des bons biens mal acquis» ? Car sous Omar Bongo Ondimba, c’était non seulement sa famille, ses amis divers et variés mais aussi l’ensemble des politiciens en charge du pays qui détournaient les deniers publics dans le pur style mafieux, la prédation, voire l’accaparation dans toute sa splendeur. Hors, certains d’entre eux, et non des moindres jouissent de leurs «biens mal acquis», présents dans les quartiers huppés de la capitale et sa banlieue sans crainte… Pourquoi ?» Mme Dworaczek-Bendome demande donc que soient élargis «les suspicions à l’ensemble des autres dignitaires de la république gabonaise, qui ont passé 10, 20, 30 voir 40 ans et plus à la tête du pays et qui se retrouvent du jour au lendemain à acquérir des biens immobiliers à des montants exorbitants, sans être devin, l’argent à la base ces acquisitions ne peut être le fruit de leurs seuls émoluments !»

A toutes les correspondances adressées aux autorités françaises est annexé un mémorandum de 20 pages intitulé «Gabon France – Dossier des biens mal acquis». L’opuscule présente le Gabon sur les plans de l’éducation, de la pauvreté, du profil sanitaire ou de l’environnement, mais aussi les «complices Gabonais d’Omar Bongo Ondimba», la «lutte contre la corruption à l’échelle internationale» et surtout les «personnes concernées et dont les avoirs sont présents France». Dans ce dernier chapitre, on retrouve notamment, Pierre Claver Maganga Moussavou, propriétaire d’un bien immobilier situé rue Lauriston à Paris 16e ; André Mba Obame, qui a «un appartement dans la banlieue la plus huppée de la banlieue parisienne, résidence au 71rue chézy (…) il serait également l’heureux propriétaire d’un hôtel particulier à bobigny (93), de deux appartements à Cergy-pontoise (95),d’un pavillon à Chelles et d’une villa à Villeneuve-Saint-Georges» ; Jean Eyéghé Ndong, détenteur d’«un appartement à l’avenue Jean-Jaurès, à paris» ; Jean-François Ntoutoume Emane qui détient une «propriété en France, 37 rue Inkerman, 92200 Neuilly-sur-Seine» ; Paulette Missambo avec «une propriété en France au 32, rue Victor Noir,  92200 Neuilly-sur-Seine» et Chantal Myboto qui «serait propriétaire en France d’une luxueuse villa à Neuilly. Propriétaire de 15 appartements déclarés au fisc français et de 5 pavillons disséminés à Maisons-Alfort, Champigny et Saint Quentin dans les Yvelines».

Anne Marie Dworaczek-Bendome demande donc «la fin l’inertie qui entoure le dossier des biens mal acquis et plus spécifiquement, le volet concernant le Gabon. Indépendamment des plaintes contre le défunt président Omar Bongo Ondimba et sa famille. La présente demande à l’intervention des autorités françaises concernant uniquement les biens de certains de ses collaborateurs dont les biens ont été identifiés sur le sol français et qui n’ont pu être constitués au moyen de leurs seuls salaires et émoluments. Et ce conformément à l’engagement et par ratification par la France de la Convention des Nations-Unies contre la corruption dans le monde (convention de Mérida, 2003)». Dans sa lettre à Christiane Taubira, on peut notamment lire : «j’ai sollicité le chef de l’Etat Français afin qu’il apporte une réponse à l’impunité dont jouissent tous ceux qui durant des décennies ce sont servis de l’argent public du Gabon à des fins personnelles pour qu’enfin, ils rendent des comptes, il n’est jamais trop tard, il ne peut y avoir une justice pour les uns et pas pour les autres

Jointe au téléphone, Anne Marie Dworaczek-Bendome qui se défini comme une sympathisante non-alignée du Parti démocratique gabonais, a indiqué que sa démarche n’est pas à considérer comme une sorte d’appel du pied à ceux qui sont au pouvoir à Libreville. «Ce n’est pas du tout pour faire plaisir à Ali Bongo. Simplement, la mort d’Omar Bongo ne doit pas être l’occasion pour certains de s’absoudre de leurs méfaits envers le Gabon et son peuple», a-t-elle littéralement laissé entendre. On pourrait cependant se demander pourquoi son recensement des «biens mal acquis» gabonais ne concerne que ceux qui sont aujourd’hui passés à l’opposition, hormis Jean-François Ntoutoume Emane, l’actuel maire de Libreville ? Quid, entre autres, de Jean-Pierre Lemboumba Lepandou, Paul Toungui, Paul Biyoghé Mba, Jean Massima, André-Dieudonné Berre, Michel Essonghé ou Honorine Dossou Naki, qui auraient également des biens immobiliers en France ? Fort heureusement, elle a demandé de s’intéresser à tous ceux qui ont passé 10, 20, 30 voir 40 ans et plus à la tête du pays. La liste devrait donc s’allonger.

La démarche d’Anne Marie Dworaczek-Bendome sera-t-elle prise en compte par les autorités françaises ou sera-t-elle récupérée par la poignée d’ONG qui accusent plusieurs chefs d’État africains de détournements de fonds publics et ont lancé cette affaire de ces «biens mal acquis» ? La citoyenne gabonaise assure en tout cas avoir déjà enregistré quelques accusés de réception des dossiers qu’elle expédié aux personnalités ci-dessus indiquées mais aussi aux associations concernées.

La compétitivité énergétique : Le Gabon dans le top 5 des pays africains


 

 

Mardi 27 novembre 2012, Libreville – Le Gabon se classe parmi les cinq premiers pays africains en matière de compétitivité énergétique, indique une étude de l’Institut Choiseul et du cabinet KPMG. Première étude du genre, celle-ci a évalué la compétitivité et la performance des politiques publiques de 146 États dans le monde.
Le Gabon s’octroie la 5ème place africaine derrière l’Angola (1er) mais devant l’Afrique du Sud (7ème) dans le classement mondial de la compétitivité énergétique des Etats, selon les résultats de l’étude publiée lundi par l’Institut Choiseul et KPMG. C’est l’unique étude indépendante dans le monde qui mesure et analyse la compétitivité et la performance des politiques énergétiques des Etats. Elle a été établie à partir des données officielles issues des principales bases statistiques internationales (Banque mondiale, Agence internationale de l’énergie, OCDE, etc).

Grille de lecture

À chaque État correspond une note allant de 0 à 100, les notes les plus élevées correspondant aux Etats les plus performants sur le plan énergétique. Chaque note est composée de plus d’une douzaine de séries de données statistiques spécifiques regroupées en trois sous-indicateurs. Ces derniers permettent, pour chacun des Etats examiné, de prendre en compte la qualité du mix énergétique, celle de l’accès à l’électricité et la comptabilité entre politique énergétique et impératifs environnementaux.

Le baromètre mondial de la compétitivité énergétique devrait être un outil d’aide à la décision sur les résultats des politiques énergétiques, affirment les auteurs du rapport.

S’agissant de la place du Gabon dans le peloton de tête en Afrique, elle résulte de l’ambitieuse politique énergétique mise en œuvre par le Président Ali Bongo Ondimba et le gouvernement.

Augmenter la production énergétique

Pour soutenir l’ambition nationale d’industrialisation, le Chef de l’Etat gabonais s’est fixé l’ambition de porter la capacité de production énergétique du Gabon à plus de 1200 MW en 2020 contre 350 MW aujourd’hui. Cet objectif sera atteint grâce à des investissements considérables dans la production gazière, dans la production hydroélectrique et par la promotion des énergies renouvelables. Le but est de supprimer progressivement la production électrique produite à partir de l’énergie fossile et d’atteindre les objectifs fixés dans la politique du Gabon vert. Afin de couvrir les besoins croissants du pays et d’assurer l’électrification de l’ensemble du territoire, le gouvernement envisage d’ériger 6 nouveaux barrages dont trois sont déjà en construction :

Le barrage de l’Impératrice sur la rivière Ngounié, dans l’ouest du pays, produira 42 MW pour un coût de 133 Millions USD. Il vise à approvisionner les mines de niobium de Mabounié, de manganèse de Ndjolé, les usines de transformation de bois de la province du Moyen-Ogooué et les villes de Mouila et Mandji dans la province de Ngounié. Il renforcera aussi l’approvisionnement de Libreville et de la Zone Économique Spéciale de Nkok.

Le barrage Fé 2 sur la rivière Okano, dans le nord du Gabon, aura une capacité de 36 MW pour un investissement de 105 millions USD. Sa production alimentera la province du Wolem-Ntem, Ndjolé et renforcera le réseau de Libreville.

Le barrage du Grand Poubara, dans le sud-est, est le plus important projet énergétique du Gabon. Il devrait produire à terme de 240 MW.

L’AGENCE NATIONALE DES BOURSES DU GABON DIT « STOP AU BIZUTAGE »…


 

 

C’est que l’on peut retenir, en substance, dans le communiqué publié dans le quotidien l’Union en date de ce jour. Le présent communiqué dit ceci:

« Suite aux très nombreuses plaintes de parents auprès de l’Agence Nationale des Bourses du Gabon (ANBG) consécutives à des cas de maltraitances physiques et psychologiques infligés par certains étudiants à l’encontre de « nouveaux étudiants », le Directeur Général de l’ANBG rappelle à l’intention du plus large public que conformément à l’engagement quinquennal signé par les étudiants boursiers lors de la remise de leur attestation d’allocation d’études, qui leur fait obligation de « n’exercer aucune violence sur les personnes et les biens » et aux termes du décret n°0404 du 26 septembre 2012, les auteurs de tels faits, par ailleurs répréhensibles par la loi, seront frappés automatiquement d’une décision de suppression définitive de leur bourse d’études.

A cet effet, le Directeur Général de l’ANBG sollicite les Chefs d’établissements à lui transmettre copie des procès-verbaux des conseils de discipline (ou de toute autre instance de même nature) constatant la mise en cause d’étudiants dans de tels comportements odieux et humiliants, afin de permettre la prise de sanction immédiate évoquée ci-dessus.

L’Agence Nationale des Bourses du Gabon en appelle enfin à la vigilance et à la responsabilité civique de tous les acteurs. »

D’aucuns pourraient applaudir ledit communiqué car le bizutage pourrait troubler moralement le jeune bachelier. Tout comme certains pourraient dire, à l’endroit  de l’ANBG, que le bizutage se fait dans toutes les universités du monde, même à Harvard et Cambridge, et qu’il a pour but de préparer psychologiquement le néo-étudiant à affronter les réalités du monde universitaire.

Un enfant tué lors d’un rituel satanique à Port-Gentil


 

UN enfant de huit ans, Verly Ndinga Moussavou, a été tué dernièrement lors d’un rituel satanique à Massoukou, un quartier du premier arrondissement de Port-Gentil. Mais

son corps, enterré à la hâte dans une maison, n’a été découvert et exhumé que samedi matin.
Selon une source judiciaire, l’enfant aurait été livré par sa mère, Guy-Carine Maviri Mouekou, 34 ans, à un pasteur, Robin Idowina Agaya, 36 ans, pour un rituel de délivrance en même temps qu’une fille de la famille, Félicia G.B, âgée de douze ans. Mais cette dernière, a confié la source, s’est échappée in extremis, ne pouvant pas supporter les difficiles conditions du rituel.
Celui-ci, a indiqué la source, consistait à arracher, par le biais de la torture, des confessions aux enfants avant de chasser les démons détectés en eux par le pasteur. Lors du fameux rituel, a avancé la source, Robin Idowina Agaya, sa compagne, Floria-Eugénie Mangari Koumba, 19 ans, une fidèle d’origine camerounaise, Flore Nanga, 46 ans, ainsi que deux sœurs jumelles, mères des deux enfants, Guy-Carine Maviri Mouekoukou et Guy-Marina Mbounzi Mouekoukou, ont bâillonné et ligoté le petit Verly, lui attachant un bandeau pimenté aux yeux.
Le petit martyr a été ensuite isolé dans une pièce faisant office de cuisine de la famille Mouekoukou. Quelques heures plus tard, a renchéri la source, l’enfant, toujours ligoté et bâillonné, a rendu l’âme, probablement par asphyxie. A la vue de son corps inerte, a ajouté la source, le pasteur Agaya a rassuré la mère du petit Verly que ce dernier était en plein voyage spirituel en enfer et qu’il reviendrait à la vie.
Convaincu de ce miracle, il a gardé, plusieurs jours durant, le macchabée dans l’une des pièces de la maison érigée en temple après que son propriétaire, Guy-Alphonse Mouekoukou, a été chassé par ses enfants et disciples de Dieu. « Le corps est resté deux jours sur un matelas. Le pasteur disait que l’enfant ressusciterait. C’est quand il a commencé à se décomposer qu’il a décidé de l’enterrer nuitamment, de connivence avec la mère de l’enfant, la sœur jumelle de cette dernière, sa compagne et sa fidèle », a expliqué un enquêteur.
Après l’enterrement du petit Verly Ndinga Moussavou, a-t-on appris, les deux sœurs jumelles sont restées motus et bouche cousue, malgré les interrogations d’autres membres à la suite de la disparition constatée de l’enfant. C’est plutôt la petite Félicia qui s’est confiée à sa tante, Guy-Mathilde Tsogou Mouekoukou, la quarantaine environ, aînée de sa mère. La quadragénaire, déjà intriguée par une odeur pestilentielle qui s’échappait de la maison familiale en construction et une nuée de mouches inhabituelle, a finalement découvert l’horreur: le corps en putréfaction de son neveu, enfoui sous du sable dans l’une des pièces de la maison familiale en construction.
La jeune femme , horrifiée et offusquée, a aussitôt alerté les autorités judiciaires de la ville, en tête desquelles le procureur Patrick Roponat, qui s’est aussitôt rendu sur les lieux en compagnie des officiers de police judiciaire pour procéder au constat avant exhumation du corps.
Les deux sœurs jumelles, le pasteur, la compagne de ce dernier et l’une de ses fidèles ont été interpellés et placés en garde à vue à la brigade centre de gendarmerie de Port-Gentil, en attendant d’être déférés devant le parquet de la République. Leur acte criminel a suscité colère et indignation à Port-Gentil, où le sujet est sur toutes les lèvres.